mardi 3 décembre 2013

HHS flashback

 






Pour le HHS flashback de cette semaine j'ai choisi "Lowrider" du groupe mythique de hip-hop aux accents latinos, illustrant la West Coast rap saupoudré de Rock&Roll, Cypress Hill. Le groupe se compose de B-Real rappeur à le voix nasal reconnaissable entre mille, de Sen Dog deuxième voix du groupe agressive, de DJ Muggs qui signe les prods du groupe et d'autres artistes (Dizzee Rascal, U2, Depeche Mode, House of Pain entre autre) et Eric Bobo le percussionniste du groupe; l'alchimie de tout ce petite monde donne un style inimitable au côté un peu fou. Sur ce titre Cypress Hill est en feat avec Mellow Man Ace qui apparait souvent sur les sons du groupe, ce morceau nous fait part de leur vision avec humour des lowriders, ces grosses cylindrées que l'on voit souvent dans les clips West Coast, on pourrait même dire que c'est l'un de ses emblèmes. Ce son apparait sur l'album Stoned Raiders sorti en 2001 sur le label Columbia. En tout cas j'espère que vous appréciez ou apprécierez  ce son comme moi car c'est vraiment bon pour les tympans. 





      

mercredi 27 novembre 2013

20 ans et pas une ride

 





En ce moment nous fêtons les 20ans d'un des classiques parmi les classiques du rap Doggystyle de Snoop Doggy Dogg (il s'appelait comme ça quand cet album est sorti). Cet album est un pure produit West Coast, une hymne au gangsta rap, un des fers de lance du "cali-sunshine" avec ses rythmes de G-Funk typiquement californien. Il fait parti de ces albums de référence qui auront marqué des générations, dont celle qui l'a vu sortir et d'autres encore qui l'aura inspiré. Cet opus est une pure production complète de Dr Dre, c'est vitrine pour son talent, mais surtout il est sorti sous le célèbre label Death Row dirigé par Suge Knight. C'est un album quelque peu irrévérencieux d'abord par le fait qu'il s'appelle Doggystyle qui signifie levrette (mais je suis sûre que je ne vous apprends rien). Certains ensuite le jugeront violent par les thèmes qui y sont abordés: sexe, drogue, alcool, argent, meurtre, c'est une ode au "gangsta way of life". C'est vrai que cet album relate une certaine violence qui est peut-être (et j'insiste sur le peut-être) le reflet d'une certaine société. Mais c'est surtout à mon avis une catharsis, une catharsis qui est parfois dans le surenchère cependant tout cela c'est aussi dans le but de vendre des skeuds (on est aux Etats-Unis quand même). En tout cas on aura beau dire cet album est une pure tuerie, il fait honneur au rap et il honore nos tympans alors bonne écoute.